Des effets Coupe du Monde qui se conjuguent, pour le pire...
Rugby, Football : la France vient d'enchaîner deux contre-performances insoupçonnées dans ses deux sports les plus populaires, en moins d'une semaine. Le Gouvernement, qui espérait un "effet Coupe du Monde" similaire à celui de l'été 1998 grince désormais des dents.
La venue du sélectionneur de l'équipe de France de rugby au sein du Gouvernement, à l'issue d'une Coupe du Monde qui se déroule sur le sol national, tient certainement plus de la communication politique que de la reconnaissance d'une compétence technique et réglementaire pour la gestion de la chose publique sportive.
Seulement voilà, le quinze tricolore a formidablement raté son entrée en matière, bien plus tétanisé par les attentes d'une nation que galvanisé par 60 millions de supporters. De fait, dans les couloirs de l'Elysée, l'avenir ministériel de Bernard LAPORTE suscite des conditionnels.
Hier soir, c'était au tour de l'équipe de France de football d'essuyer une surprenante déconvenue, face à l'Ecosse (1-0).
Hier, avant même la défaite footballistique, selon un sondage IFOP-Paris Match le Président et son Premier Ministre accusaient des reculs respectifs de 5 % et 9 %. Espérons que la Namibie se montrera sensible à la prose funèbre de Guy Môquet, le 16 septembre prochain.
M.